Comment ne pas écrire un article sur la cuisine japonaise, un art si délicieux et satisfaisant à la fois ? La cuisine japonaise est reconnue dans le monde entier, et il est essentiel pour moi de lui consacrer un article dédié. Je vais partager avec vous mes plats préférés, qui résument généralement toute la cuisine japonaise car j’en suis une grande fan !
Shabu-Shabu et Yakiniku

1. Yakiniku : Le BBQ Japonais qui Vous Met aux Commandes
- Le concept : Grillez vous-même des morceaux de viande sur une grille en fonte (et sentez les arômes vous envelopper !).
- La star : Le wagyu (bœuf japonais), avec son marbrure qui le fait fondre en bouche.
- Où en manger ?
- Gyu-Kaku : Chaîne abordable et délicieuse.
- Yakiniku Like : Parfait pour les solos (cabines individuelles !).
2. Shabu Shabu : La Fondue Japonaise Ultrafine
- Le principe : Trempez des tranches de viande papier-fin et des légumes dans un bouillon dashi ou sukiyaki.
- Le geste idéal : « Shabu-shabu » (faire glisser la viande dans l’eau comme pour la laver).
- Adresse immanquable : Shabu-Shabu Onyasai (chaîne réputée pour sa qualité).
💡 Le saviez-vous ?
Le shabu-shabu vient de Chine… mais les Japonais l’ont rendu minimaliste et élégant !
Sushi et Sashimi
Bien sûr, on ne peut pas parler de la cuisine japonaise sans évoquer les sushis et les sashimis.
Sushi vs Sashimi : La Différence en Une Bouchée
- Sushi : Du riz vinaigré qui épouse le poisson (nigiri), ou enroulé dans une algue (maki).
- Sashimi : Du poisson cru, pur et sans fard, à savourer avec une touche de wasabi et de shoyu.
- Chirashi-zushi : Le « sushi éparpillé » – un bol de riz garni de sashimi, comme un trésor caché à découvrir.
💡 PS :
Au Japon, le saumon n’est pas la star (contrairement à l’Occident) : privilégiez le thon rouge (maguro) ou l’anguille (unagi) pour l’expérience authentique !
Où Déguster les Meilleurs Sushi ?
- Chaîques abordables :
- Sushiro ou Kura Sushi : Conveyor belts ludiques et prix doux.
- Établissements étoilés :
- Sukiyabashi Jiro (Tokyo) : Immortalisé dans « Jiro Dreams of Sushi ».
- Sushi Saito : Un chef qui sculpte le poisson comme un joyau.
L’Expérience Omakase :
Laissez le chef choisir pour vous (« Omakase » = « Je m’en remets à vous »). Un spectacle culinaire où chaque sushi est servi comme une œuvre d’art.
Manger un Sushi : Doigts ou Baguettes ?
- Nigiri : À la main pour sentir la texture du riz et du poisson.
- Sashimi : Baguettes, comme un puriste.
- Règle d’or : Trempez le poisson (pas le riz !) dans la sauce soja.
Le Chef Sushi : Un Artisan du Quotidien
Dans les sushiya traditionnels, le chef :
- Prépare le riz devant vous (shari doit être à température corporelle).
- Vous sert directement – un dialogue silencieux où un hochement de tête suffit.
- Peut personnaliser : « Wasabi-nuki » (sans wasabi) ou « Ama-sugiru » (moins de sucre dans le riz).

Tonkatsu et Gyukatsu
Le tonkatsu et le gyukatsu sont deux plats emblématiques de la cuisine japonaise !

Tonkatsu vs Gyukatsu : La Bataille des Panés
- Tonkatsu : Une escalope de porc panée à la chapelure panko, dorée à la perfection. Servie avec :
- Sauce tonkatsu (épaisse et fruitée).
- Chou râpé pour équilibrer.
- Un bol de riz et une soupe miso (le combo gagnant !).
- Gyukatsu : La version bœuf wagyu, légèrement saignante à l’intérieur.
- Cuisson DIY : Grillez les tranches sur une pierre chaude à table (pour les amateurs de viande rosée).
🧀 Les Variantes qui DÉCHIRENT
1. Tonkatsu au Fromage Fondant
- Un cœur coulant de cheddar ou gouda – idéal pour les fans de comfort food !
- Où le trouver ? Maisen (chaîne premium) ou Saboten.
2. Tonkatsu à l’Umeboshi
- La prune salée marie acidité et gras comme personne.
- Pro-tip : À essayer chez Tonkatsu Wako pour un équilibre parfait.
3. Gyukatsu Truffé
- Bœuf wagyu + copeaux de truffe noire = luxe absolu.
- Adresse : Gyukatsu Motomura (leur sauce au wasabi est un must).
🏆 Où Manger les Meilleurs Tonkatsu & Gyukatsu ?
Restaurant | Suggestion | Pourquoi ? |
---|---|---|
Maisen | Tonkatsu de porc kurobuta (race noire) | Chapelure ultra-croustillante, sauce maison. |
Ginza Bairin | Set menu avec miso et pickles | Ambiance rétro, viande fondante. |
Gyukatsu Motomura | Gyukatsu à cuire soi-même | Viande wagyu à prix raisonnable. |
Tonkatsu Wako | Tonkatsu à l’umeboshi | Parfait pour les amateurs d’acidité. |
Le Savoir-Vivre du Katsu
- Découpez avant de tremper dans la sauce (évitez le déluge de sauce).
- Mélangez le chou avec la sauce sésame (généralement en libre-service).
- Gyukatsu : 3 secondes par côté sur la pierre pour un medium-rare parfait.
Ramen
Les ramen sont un incontournable de la cuisine japonaise, offrant une variété infinie de saveurs et de textures. Des bols fumants de nouilles dans un bouillon riche et parfumé, garnis de viande, d’œufs, de légumes et de condiments savoureux – chaque bouchée est un véritable délice pour les papilles.

Il existe de nombreuses variations régionales, ainsi que des variations dans les bouillons, les sauces et les accompagnements. Les principaux types de ramen japonais sont :
- Shoyu Ramen : Ce type de ramen est préparé avec un bouillon à base de sauce soja (shoyu), ce qui lui donne une saveur salée et umami. Les nouilles utilisées pour le shoyu ramen sont généralement fines et droites.
- Shio Ramen : Le shio ramen est préparé avec un bouillon assaisonné de sel (shio), ce qui donne une saveur plus légère et plus subtile. Les nouilles pour le shio ramen peuvent varier, mais elles sont souvent plus fines.
- Miso Ramen : Le miso ramen est préparé avec un bouillon à base de miso, une pâte de soja fermentée, ce qui lui donne une saveur riche et complexe. Les nouilles pour le miso ramen sont souvent plus épaisses pour mieux absorber la sauce miso.
- Tonkotsu Ramen : Originaire de la région de Kyushu, le tonkotsu ramen est préparé avec un bouillon riche et crémeux à base d’os de porc bouillis pendant de longues heures. Les nouilles pour le tonkotsu ramen sont généralement fines et droites.
En plus de ces types de base, il existe de nombreuses autres variations de ramen à travers le Japon, chacune avec ses propres caractéristiques régionales et ses garnitures uniques. Par exemple, le ramen de la région de Hokkaido est souvent servi avec du maïs et du beurre, tandis que le ramen d’Okinawa est connu pour son bouillon à base de porc et ses nouilles épaisses.
Bien que les origines historiques des ramen remontent à la Chine, le ramen est devenu un plat distinctivement japonais avec des variations régionales et des influences culinaires uniques à travers le pays.
Les gyoza ou un bol de riz assaisonné sont généralement servis en tant qu’entrée ou en accompagnement des ramen, offrant une combinaison délicieuse !
Concernant les œufs, certains types de ramen, comme le ramen Tonkotsu, peuvent être servis avec un œuf mariné à la coque ou à la coque molle. Ces œufs, appelés « ajitsuke tamago« , sont marinés dans une sauce soja sucrée qui leur donne une saveur riche et savoureuse. Si les ramen que vous commandez ne contiennent pas d’œufs, je vous recommande de commander séparément le « ajitsuke tamago » en tant que garniture supplémentaire.
Dans la plupart des restaurants de ramen au Japon, vous devrez commander vos ramen via des bornes automatiques, pour recevoir un ticket après avoir sélectionné vos plats et vos options sur la borne. Ce ticket est ensuite remis au serveur ou au comptoir, qui prépare les plats selon les instructions fournies.
Les teishoku
Pour une expérience authentique et abordable de la cuisine japonaise, ne manquez pas les teishoku.

Le terme « teishoku » se réfère à un repas complet servi dans un ensemble, généralement composé d’un plat principal (viande ou poisson), de riz, de soupe miso, de tsukemono (pickles japonais) et éventuellement d’autres accompagnements, le tout servis dans un ensemble élégant et simple .
Le plat principal des teishoku peut varier en fonction du restaurant et de la région, mais il s’agit souvent d’une portion de viande ou de poisson, cuite ou grillée, avec une sauce savoureuse. Par exemple, vous pouvez trouver des teishoku avec du poisson grillé (comme le saumon ou le maquereau), du tonkatsu (porc pané et frit), du gyudon (bœuf mijoté dans une sauce sucrée) ou d’autres plats traditionnels.
Le riz blanc, appelé « gohan« , est un élément essentiel des teishoku. Il est généralement servi dans un petit bol à côté du plat principal et des autres accompagnements.
Une soupe miso légère accompagne souvent les teishoku. Cette soupe est préparée avec une base de dashi (bouillon japonais) mélangée à de la pâte de miso, des algues et parfois des morceaux de tofu ou d’autres ingrédients.
Les tsukemono sont des légumes marinés ou fermentés, tels que des concombres, des radis ou du chou, qui apportent une saveur acidulée et rafraîchissante aux teishoku. Ils sont servis en petites portions pour accompagner le repas.
Les teishoku sont appréciés pour leur équilibre nutritionnel et leur goût délicieux. Ils sont souvent servis dans des restaurants spécialisés dans la cuisine japonaise traditionnelle, ainsi que dans de petits établissements locaux appelés « teishokuya« . Que ce soit pour une pause déjeuner rapide ou un repas satisfaisant après une longue journée de travail, les teishoku sont une option populaire pour les habitants au Japon!
Soba et Tempura
Les soba sont une autre spécialité japonaise à ne pas oublier. Les soba sont des nouilles de sarrasin, généralement servies froides avec une sauce de trempage appelée tsuyu, ou chaudes dans un bouillon de dashi.

Les soba servies avec des tempura sont une combinaison classique et délicieuse dans la cuisine japonaise. Les tempura, qui sont des aliments frits enrobés d’une pâte légère, ajoutent une texture croustillante et une saveur supplémentaire aux soba. Les tempura les plus couramment servis avec les soba comprennent les crevettes, les légumes (comme les aubergines, les courgettes et les carottes), ainsi que les champignons.
Voici quelques variantes populaires de soba :
- Zaru Soba : Les soba froides sont servies sur une claie en bambou (zaru) avec une sauce de trempage froide à base de dashi, de sauce soja et de mirin. Elles sont souvent accompagnées d’ingrédients comme des oignons verts, du wasabi et des algues nori.
- Kake Soba : Les soba chaudes sont servies dans un bouillon de dashi chaud avec des garnitures telles que des oignons verts, des algues nori et des tempura.
- Tempura Soba : Les soba chaudes sont servies dans un bouillon de dashi chaud avec des tempura (fruits de mer, légumes ou viande enrobés de pâte à tempura).
- Tsukimi Soba : Les soba chaudes sont servies dans un bouillon de dashi chaud avec un œuf cru déposé sur le dessus, qui cuit légèrement dans la chaleur du bouillon.
Les soba sont souvent dégustées en tant que plat principal ou en accompagnement d’autres plats japonais. Les soba sont particulièrement populaires pendant les mois d’été au Japon en raison de leur nature rafraîchissante lorsqu’elles sont servies froides.
Okonomiyaki, Takoyaki et Monja
L’okonomiyaki et le takoyaki sont deux plats emblématiques originaires de la région du Kansai au Japon.

Okonomiyaki :
L’okonomiyaki est souvent associée à la ville d’Osaka, qui est considérée comme le berceau de ce plat. Il s’agit essentiellement d’une sorte de crêpe ou de pancake japonais, préparé à partir d’une pâte à base de farine, d’œufs, de chou râpé et d’autres ingrédients de votre choix, comme du porc, des fruits de mer, du fromage, des légumes, etc. Le tout est cuit sur une plaque chauffante et généreusement garni de sauce okonomiyaki, de mayonnaise japonaise, de flocons de bonite séchée (katsuobushi) et de poudre d’algues (aonori). Il existe différentes variations de l’okonomiyaki dans tout le Japon, mais les versions d’Osaka et d’Hiroshima sont les plus célèbres.
Monja :
Le monjayaki ou monja est un autre plat célèbre originaire de la région du Kansai, en particulier de la ville de Tokyo. Il est souvent considéré comme le « frère » de l’okonomiyaki, bien qu’ils diffèrent quelque peu dans leur préparation et leur texture.
Le monjayaki est une sorte de crêpe ou de galette japonaise, préparée à partir d’une pâte liquide à base de farine, d’eau et de divers ingrédients, tels que du chou râpé, des fruits de mer, du porc, des légumes, etc. Contrairement à l’okonomiyaki, où les ingrédients sont mélangés dans une pâte plus épaisse, dans le monjayaki, les ingrédients sont mélangés dans une pâte plus liquide, ce qui donne une texture plus molle et plus coulante une fois cuite.
La préparation du monjayaki se fait généralement sur une plaque chauffante en forme de cuvette, où la pâte est versée et mélangée avec les ingrédients choisis. Une fois que la pâte commence à cuire, elle est façonnée en une forme ronde et plate, puis les convives utilisent des spatules pour la découper et la déguster directement de la plaque chauffante. Comme pour l’okonomiyaki, le monjayaki est souvent servi avec une sauce spéciale et des garnitures comme de la mayonnaise japonaise, des flocons de bonite séchée et de la poudre d’algues.
Le monjayaki est populaire dans les quartiers de divertissement de Tokyo, tels que Tsukishima et Tsukiji, où l’on trouve de nombreux restaurants spécialisés dans ce plat. C’est une expérience culinaire amusante et interactive, idéale à partager entre amis ou en famille
Takoyaki :
Le takoyaki est originaire d’Osaka, et c’est un en-cas populaire dans tout le Kansai. Il s’agit de petites boules de pâte à base de farine, remplies de morceaux de poulpe (tako), de gingembre, d’oignon vert et d’autres ingrédients, cuites dans un moule spécial à takoyaki. Une fois cuites, les boules sont arrosées de sauce takoyaki, de mayonnaise japonaise, de flocons de bonite séchée et de poudre d’algues. Le takoyaki est souvent vendu dans les stands de rue et est apprécié pour son goût délicieux et sa texture moelleuse.
Les desserts japonais
Terminons par les desserts japonais, ou « wagashi », qui sont réputés pour leur beauté artistique, leur délicatesse et leurs saveurs subtiles. : l’anko (pâte de haricots sucrés), le matcha (thé vert en poudre), les mochis (petits gâteaux de riz gluant) et les pancakes japonais, réputés pour leur texture légère et moelleuse.

- Mochi : Le mochi est l’un des desserts japonais les plus emblématiques. Il s’agit de pâtes de riz gluant battues et pétries jusqu’à obtenir une texture élastique, puis façonnées en petites boules ou en formes variées. Le mochi peut être consommé tel quel ou farci avec une variété de garnitures sucrées telles que de la pâte de haricots rouges sucrée (anko), de la pâte de sésame, ou de la crème de matcha.
L’anko est une pâte de haricots sucrée utilisée comme ingrédient principal ou garniture dans de nombreux desserts japonais. Elle est préparée en faisant cuire des haricots azuki avec du sucre pour obtenir une texture lisse et sucrée. L’anko est souvent utilisée pour farcir des mochi, des dorayaki (des sortes de pancakes fourrés à l’anko), ou d’autres pâtisseries japonaises.
- Matcha : Le matcha est une poudre de thé vert finement moulue, utilisée pour préparer une variété de desserts japonais. Les desserts au matcha sont appréciés pour leur saveur distinctive et leur belle teinte verte. On trouve des desserts au matcha comme le matcha mochi, les matcha latte, les matcha chiffon cakes, et bien d’autres.
- Dorayaki : Le dorayaki est un dessert japonais populaire composé de deux petits pancakes moelleux, sandwichés autour d’une couche de pâte d’anko sucrée. Il est souvent servi comme en-cas sucré ou accompagnement pour le thé.
- Taiyaki : Le taiyaki est une pâtisserie en forme de poisson, traditionnellement farcie avec de l’anko sucrée. Elle est cuite dans un moule spécial pour donner à la pâtisserie sa forme caractéristique de poisson.
- Daifuku : Le daifuku est un autre dessert à base de mochi, souvent farci avec de l’anko ou d’autres garnitures sucrées comme des fraises, des morceaux de melon ou de la crème.
La cuisine japonaise est bien plus qu’une simple nourriture – c’est un art à part entière, une expérience sensorielle qui ravit les papilles et nourrit l’âme. Que vous optiez pour des plats traditionnels ou des créations modernes, chaque bouchée vous emmène dans un voyage culinaire inoubliable à travers le Japon.